mar 2024

France vs Royaume-Uni : focus sur les spécificités et convergences des politiques énergétiques

Le secteur de l'énergie est un enjeu stratégique pour tous les pays. Si les défis environnementaux, sociétaux et géopolitiques sont souvent communs, chaque Etat développe des réponses propres en fonction de son histoire énergétique et industrielle.

La France et le Royaume-Uni offrent à cet égard un contraste intéressant. Longtemps pionnier du nucléaire civil, le marché français reste dominé par cet atome tandis que le Royaume-Uni s'est appuyé plus tôt sur les énergies fossiles avant de miser sur les énergies renouvelables, notamment en mer.

Cet article propose de dresser un panorama comparé des secteurs énergétiques français et britannique, de leurs spécificités, évolutions et défis actuels. Au-delà des héritages, nous regarderons quelles sont leurs convergences sur la voie de la transition vers une économie sobre en énergie et bas-carbone.

Suite à notre analyse et comparatif du secteur énergétique franco-allemand en octobre 2023, cet article se focalise sur le marché britannique, poursuivant notre exploration de la transition et politique énergétique européenne."

UK vs FR

Rappel des spécificités du marché français

L’importance historique du nucléaire

La France a fait le choix dès les années 1970 de développer massivement l'énergie nucléaire avec le lancement du programme nucléaire civil par EDF. Cela répondait à l'objectif stratégique d'indépendance énergétique et de sécurité d'approvisionnement pour le pays. Cette filière a connu un important essor puisque la part du nucléaire a représenté jusqu'à 75% de la production d'électricité française dans les années 2000.

 

Un marché longtemps réglementé

Pendant longtemps, EDF a détenu un monopole complet sur l'ensemble de la chaîne énergétique, de la production à la distribution d'électricité. La tarification de l'électricité était également fixée de manière réglementée par l'Etat et le régulateur, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE). Ce n'est que dans les années 1990 que le marché s'est progressivement ouvert à la concurrence, même si EDF a su longtemps maintenir une position dominante.

 

Une volonté récente de diversification vers les renouvelables

Face à des enjeux environnementaux de plus en plus pressants, à commencer par la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la France a fait le choix ces dernières années de développer davantage les énergies renouvelables avec le solaire et l'éolien notamment, tout en maintenant ses capacités de production hydraulique historique. Aujourd’hui, l'objectif énergétique français est d'atteindre 32% d'énergies vertes dans la consommation finale en 2030, tout en faisant baisser progressivement la part du nucléaire à 50% de la production d'électricité à l'horizon 2035.

Fonctionnement et spécificités du marché britannique

Choix énergétiques distincts

Contrairement à la France où le nucléaire civil s'est fortement développé, le Royaume-Uni a longtemps compté sur des sources d'énergies fossiles comme le charbon, symbole de la révolution industrielle initiée à la fin du XVIIIe siècle en Angleterre, puis le pétrole ou le gaz naturel, tous deux exploités dans la mer du Nord, au large de l’Ecosse notamment. Cette dépendance à des énergies carbonées abondantes et donc peu chères a longtemps dominé le mix énergétique outre-Manche. Par conséquent, aujourd’hui, moins d’un tiers du mix énergétique au Royaume-Uni est décarboné, et bien que le pays se classe tout de même en 2022 au 10e rang des producteurs d'électricité nucléaire, cela ne représentait que 12% de sa production.

Graphique montrant le mix énergétique de production d’énergie primaire britannique en 2022

Le mix énergétique de production d’énergie primaire britannique en 2022

Du côté des énergies renouvelables, le Royaume-Uni a été le pionnier de l'éolien en mer en Europe et ce dès les années 1990. Depuis, de nombreux parcs de grande ampleur ont vu le jour. Actuellement, le Royaume-Uni dispose par conséquent d'une capacité installée totale d'environ 10 GW d'éolien offshore, répartie dans plus de 30 parcs. Ses parcs éoliens sont parmi les plus grands au monde (5ème rang mondial en 2022). Autre atout, la valorisation énergétique des déchets et de la biomasse, elle aussi dans le top 5 mondial en quantité d’énergie produite totale.

Organisation des marchés

Contrairement à la France où l’acteur historique EDF représente la majeure partie de la production énergétique nationale et où le marché de détail n’a ouvert aux particuliers qu’en 2007, le Royaume-Uni a décidé dès les années 1990 de privatiser les industries énergétiques pour ouvrir les marchés à la concurrence. Ainsi en 1998, le Royaume-Uni ouvre totalement les marchés de détail pour l’électricité et quelques années plus tard pour le gaz.

Le marché de l'énergie au Royaume-Uni est régulé par l'Ofgem (Office of Gas and Electricity Markets), autorité indépendante de régulation. Il supervise les marchés de l'électricité, du gaz et les infrastructures associées. Il protège les consommateurs et promeut la concurrence. Le BEIS (Department for Business, Energy & Industrial Strategy) définit les politiques énergétiques nationales en lien avec l'Ofgem. L'OFT (Office of Fair Trading) peut également intervenir sur les questions de concurrence énergétique.

En résumé, l'Ofgem est le principal régulateur indépendant tandis que le BEIS fixe le cadre des politiques énergétiques au Royaume-Uni.

Principaux acteurs

Le Royaume-Uni dénombre six principaux fournisseurs d’énergie, communément appelée le « Big Six ». Ces 6 entreprises sont : British Gas, EDF Energy, E.ON, RWE npower, Scottish Power et SSE. En 2008, le Big Six couvrait plus de 99% de la clientèle totale des domestiques et PME. Fin 2019, et malgré des efforts poussés de l’OFGEM pour inciter à la compétition, leur part totale de marché représentait encore 70% de la fourniture d’électricité et 69% pour la fourniture de gaz.

EDF, acteur historique et très dominant en France sur la production et la fourniture d’électricité, a aussi su s’imposer au Royaume-Uni, et ce dès les années 90 sous le nom de EDF Energy. La filiale britannique du groupe reste aujourd’hui l’un des principaux fournisseurs nationaux.

Pour ce qui est du gaz, Engie (anciennement GDF-Suez) est très présent aussi bien en France que sur les marchés britanniques via sa marque British Gas. British Gas joue un rôle plus important qu’Engie en France, qui reste historiquement toujours derrière EDF.

En conclusion, le marché français reste davantage marqué par la domination d'EDF en tant qu'opérateur historique, même si Engie a renforcé sa position récemment. Au Royaume-Uni, si EDF Energy et British Gas sont de grands acteurs, la concurrence s'est développée plus tôt avec l'émergence de nombreux autres fournisseurs indépendants.

Population et consommation d’énergie

La France, avec environ 68 millions d'habitants, est l'un des pays les plus peuplés d'Europe. Sa démographie connaît une croissance relativement stable. Le Royaume-Uni compte également près de 68 millions d'habitants. Ces deux pays représentent donc une part importante de la consommation électrique du vieux continent.

En termes de consommation totale, la France devance le Royaume-Uni avec 224,4 Mtep (Millions de tonnes équivalent pétrole) contre 175 Mtep consommés outre-Manche en 2022, soit 28% de plus. A noter que la France est d’ailleurs le deuxième pays européen le plus énergivore juste derrière l’Allemagne. Le Royaume-Uni occupe tout de même la troisième place. 

La principale raison de cette différence est due aux types d’énergies consommées. En effet, le gaz et le pétrole sont des sources d’énergie directement utilisables pour certains usages comme les transports ou le chauffage alors que l’électricité est issue d’une transformation de matière première (fossile, nucléaire ou renouvelable) en électron. Ainsi, les facteurs de conversion de l'énergie finale en énergie primaire sont de 2,58 pour l'électricité et de 1 pour les autres énergies. Gaz et pétrole sont en effet des énergies primaires très efficaces, mais malheureusement très polluantes. 

La situation s’inverse donc lorsqu’on regarde le bilan carbone du mix énergétique des deux pays. En effet, la France ayant un mix énergétique moins émetteur de gaz à effets de serre grâce à sa production nucléaire, elle a émis en 2022 16,7% de moins que le Royaume-Uni (3,9t CO2eq par habitant en France contre 4,55t CO2eq au Royaume-Uni). Et ce malgré un recours accru aux centrales thermiques en France cette année-là.

La tarification de l’énergie 

En France, les tarifs réglementés ou repères fixés par les pouvoirs publics servent de référence aux offres de marché des fournisseurs alternatifs, certains fournisseurs indexent d’ailleurs leurs offres aux tarifs fixés par l’Etat. 

Au Royaume-Uni, l'absence de tarifs de référence entraîne une liberté tarifaire théorique des fournisseurs. En pratique, le marché demeure cependant concentré autour des "Big Six", les six plus grands fournisseurs historiques de gaz et d'électricité du Royaume-Uni, dont les prix servent tacitement de référence aux offres des petits acteurs. 

Etant donné le risque de forte volatilité des prix de l’énergie, un plafond tarifaire réglementaire a cependant été mis en place temporairement par le gouvernement pour protéger les consommateurs ayant souscrit à un tarif variable. Ce plafond fixe le prix maximum qu’un fournisseur d’énergie peut exiger d’un ménage britannique. Il est aujourd’hui de 28,62 pence par kWh pour l’électricité (environ 33,5c€) et de 7,42 pence par kWh pour le gaz (environ 8,7c€). 

À titre de comparaison, au 1ᵉʳ février 2024 le tarif réglementé de l’électricité en France était fixé à 24,72 c€/kWh pour un compteur 6 kVA option base, et le prix repère de la CRE pour la vente de gaz était fixé à 9,68 c€ pour un usage en chauffage.

Image illustrant un comparatif des prix entre les 2 pays

Électricité et gaz : tarifs de référence fixés en France et au Royaume-Uni 

Depuis 2023 l’OFGEM conseille donc aux ménages de prioriser un modèle prix fixe plutôt que variable. En effet, le plafond tarifaire étant réévalué tous les trois mois, des grandes variations de prix peuvent apparaître. Ainsi au premier trimestre 2023, si le gouvernement britannique n’avait pas mis en place un prix garanti de l’énergie, le plafond annuel de la facture d’électricité serait passé, pour un foyer britannique type, de £2000 à plus de £4000. Ces variations soudaines, en l’occurrence liées principalement aux répercussions de la guerre en Ukraine sur l’approvisionnement énergétique britannique, sont très problématiques pour de nombreux ménages qui se situent aujourd’hui dans une réelle situation de « pauvreté énergétique ».

Graphique illustrant la valeur du plafond tarifaire du Royaume-Uni

Valeur du plafond tarifaire du Royaume-Uni depuis sa mise en place (£)

Côté offres, au Royaume-Uni comme en France, les ménages ont notamment le choix d’opter pour des offres avec tarification fixe (prix fixé sur un an ou plus) ou variable (prix évolutifs, souvent tous les 3 mois). 

En France, les consommateurs sont aussi habitués aux offres « heures pleines / heures creuses », avec deux prix différents selon le moment de la journée, pour réduire la pression sur le réseau aux heures de pointe en décalant ses usages, tout en faisant des économies sur sa facture. Avec cette même logique de nouvelles offres se développent aujourd’hui pour inciter les clients à diminuer fortement leur consommation d’énergie les jours de très forte consommation sur le réseau. C’est le cas de l’offre Zen Flex d’EDF.

Au Royaume-Uni, de nouveaux types d’offres se développent mais ne sont pas encore arrivées en France. C’est le cas de la tarification dynamique : les prix évoluent chaque heure en réaction à des facteurs comme la demande, les tarifs pratiqués par les concurrents, la disponibilité immédiate d’énergie, ou les conditions météorologiques qui peuvent avoir une influence sur la production d’énergie renouvelable. Ces tarifs dynamiques peuvent entraîner un surcoût sur la facture s’ils sont mal maîtrisés mais peuvent en revanche permettre d’effectuer d’importantes économies lorsqu’elles sont associées à des solutions de pilotage intelligent des équipements comme les pompes à chaleur, les panneaux photovoltaïques ou les voitures électriques. 

Orientations récentes des politiques énergétiques britannique et française

Les deux dernières décennies ont vu d'importantes évolutions dans l'approche stratégique du secteur de l'énergie au Royaume-Uni comme en France. De nouveaux enjeux sont apparus, nécessitant une adaptation des modèles énergétiques de chaque pays.

Transition énergétique

Le Royaume-Uni et la France ont annoncé leur objectif de neutralité carbone pour 2050, conformément à l'accord de Paris. Cela implique d'importantes réformes pour obtenir un mix énergétique décarboné à hauteur de 90% d’ici 2030. Le Royaume-Uni vise notamment une réduction de 68% de ses émissions de gaz à effet de serre pour 2030 par rapport à 1990. La France s’inscrit dans le contexte européen du « Pacte vert », présenté par la Commission européenne en juillet 2021, et visant à réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’Europe d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990.

La part des renouvelables dans la production d'électricité devra ainsi passer de 20% actuellement à 45% voire 60% en 2030 au Royaume-Uni. La France table elle sur une fourchette de 33% à 40%. Pour y parvenir, les dépenses britanniques cumulées dans l'éolien offshore devraient atteindre £57 milliards d'ici 2030. La France quant à elle, ambitionne de multiplier par 6 sa puissance solaire pour atteindre 100 GW en 2050, nécessitant plus de €250 milliards d'investissements.

 

Sécurité énergétique

L'Europe vit une période de turbulence énergétique. Les difficultés de maintenance du parc nucléaire français accentuées par le Covid-19 et surtout la guerre en Ukraine ont perturbé les approvisionnements énergétiques, entraînant une hausse des prix de l'énergie et plongeant les économies dans un certain flou énergétique. Ainsi, il devient plus que critique pour les puissances européennes de gagner en autonomie et de sécuriser leurs approvisionnements, en diversifiant notamment leur mix énergétique et en diminuant leurs importations d’énergie, grâce au développement des énergies renouvelables notamment, et à la sobriété énergétique.

A savoir que le Royaume-Uniimporte actuellement environ 50% de son gaz naturel, la France n’exploitant pas de ressource gazière sur son territoire en importe plus de 98% (640 TWh PCS importés contre 7,2 TWh PCS (Pouvoir Calorifique Supérieur) produits en 2002 ; source SDES). La France reste approvisionnée à 70% en moyenne par son parc nucléaire. 

Pour réduire ces vulnérabilités, le Royaume-Uni souhaite augmenter la part d’électricité dans son mix énergétique et la produire à 95% à partir de sources nationales renouvelables ou nucléaires à horizon 2030. La France table de son côté sur le déploiement de 6 nouveaux EPR2 d'ici 2035-2040 pour sécuriser sa consommation énergétique décarbonée. 

Graphique illustrant l'importation de gaz naturel en France

Importation de Gaz Naturel en France par pays d'origine en TWh PCS et production de gaz naturel

Dans ce contexte, une coopération renforcée sera nécessaire pour assurer la réussite des transitions énergétiques des deux pays dans la durée. En particulier, la croissance significative des énergies renouvelables au Royaume-Uni (43% de la production d’électricité du Royaume-Uni en 2023) pourrait entrainer une hausse des importations d’énergie en provenance de la France. En effet, les énergies renouvelables sont intermittentes et non pilotables car soumises aux variations météorologiques, elles doivent donc être le plus souvent complétées par un approvisionnement issu de sources d’énergie décarbonée et pilotable comme le nucléaire. En 2023, 7% de l’électricité au Royaume-Uni provenait de ses importations.

 

Impacts socio-économiques

Un plan d’action crée par le BEIS (Department for Business, Energy & Industrial Startegy) prévoit de supporter 2 millions d’emplois verts « de bonne qualité » au Royaume-Uni d'ici 2030. En France, l’ADEME prévoit une création de 540 000 emplois verts d’ici 2030, chiffre qui pourrait atteindre 1 million en 2050. Les territoires devront néanmoins faire preuve de pédagogie auprès des populations concernées par l’implantation de nouveaux projets nécessitant de larges emprises foncières comme des parcs éoliens terrestres ou des parcs solaires.

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Ce panorama comparatif des secteurs énergétiques français et britannique a permis de mettre en lumière à la fois leurs héritages distincts et leurs convergences actuelles face aux défis communs de la transition énergétique.

Historiquement, la France s'est appuyée sur le choix pionnier mais risqué du tout nucléaire civil dès les années 70, dans une volonté d'indépendance énergétique. Porté par EDF, ce modèle a longtemps fonctionné avec un marché très réglementé. Le Royaume-Uni s'est lui reposé sur l'abondance et le faible coût initial des énergies fossiles issues de la mer du Nord.

Aujourd'hui, ces trajectoires divergentes atteignent leurs limites. Le nucléaire français doit être modernisé et complété par davantage de renouvelables pour continuer de décarboner la production. Les énergies fossiles britanniques ne sont plus compatibles avec les objectifs climatiques. Les deux pays ont donc engagé des transitions vers une électricité à plus de 90% décarbonée d'ici 2030, s'appuyant sur le développement massif des renouvelables.

Néanmoins, des différences persistent sur les modèles industriels, la régulation et la compétitivité des coûts de l'énergie. Les impacts socio-économiques seront aussi à gérer différemment selon les territoires.

Les défis à relever restent donc très importants pour les deux pays, d'autant que la crise géopolitique actuelle exacerbe les risques énergétiques.

En somme, ce comparatif a permis de mieux cerner la singularité et la complémentarité possible des expériences française et britannique dans leur quête commune d'un nouveau modèle énergétique bas-carbone, résilient et accessible à tous. Les consommateurs ont un rôle majeur à jouer dans cette quête, en suivant et pilotant au mieux leur consommation d’énergie pour la réduire au maximum, et en électrifiant leurs usages.

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